Divers[c]ités est un dispositif créé par l’ensa Nantes, l’ardepa et l’académie de Nantes en 2014.

Il agit sur 3 volets :

  • Égalité des chances vers les écoles d’architecture
  • Orientation vers les filières de la création et de la construction
  • Ouverture Culturelle (ou Acculturation) vers l’architecture et la fabrique de la ville.

Les actions sont proposées à des étudiants et des enseignants de l’école d’architecture, des élèves et des enseignants de 12 lycées dans tous les pays de la Loire, et des professionnels de la fabrique de la ville.
Au coeur de ces actions, on trouve :

  • La traversée des échelles, une clé de compréhension des projets et du monde
  • Une traversée d’un domaine à l’autre, des filières et métiers de la création jusqu’aux filières et métiers de la construction
  • Une traversée des publics, reliant étudiants, lycéens, enseignants, professionnels… Dont le coeur est une attention des jeunes vers les encore plus jeunes qu’eux.

A la suite de divers recherches, la piste d’un logo qui évoque le geste, une trace, une marque sur le papier, le sol ou un mur est devenue rapidement une évidence. A la fois un tampon pour certifier et/ou un geste revendicatif et clandestin.

Afin de s’émanciper des filtres numériques automatisés, nous avons décidé d’usiner des tampons pour tester une multitudes de déclinaisons en pression, qualité d’encres, de peintures et textures de papiers. Nous avons volontairement dégradé l’empreinte pour provoquer l’accumulation d’encre, accentuer des effacements et des altérations.

Forts de tous ces essais, nous avons réalisé une sélection drastique et un assemblages précis de différents lettrages.

Afin de préserver une certaine lisibilité un masque d’écrêtage est appliqué sur les contours des lettrages et une numérisation Bitmap permet d’obtenir un « grain » et une vibration graphique supplémentaire. A l’usage, ce fichier .bmp facilite la mise en couleur personnalisée du logo.

Conçus à partir de la police de caractère « Bebas » – une typographie linéale sans empattement -, les lettres restent aisément lisibles malgré les épaufrures. Et vice versa, ces même irrégularités disposent d’une surface de lettrages suffisamment importante pour ne pas disparaître lorsque les dimensions du logo sont réduites.

Tour à tour, utilisé sur du papier, un mur en ciment ou au sol sur de l’asphalte, le logo devient un tampon, un tag ou un pochoir.

Divers[c]ités est finalement un objet graphique que l’on s’approprie au fur et à mesure de son utilisation, déclinable en taille et en couleur en fonction des besoins.